Premier centre de cancérologie créé en provincedans les années 1920, l’Institut Bergonié doit son nom à une personnalité scientifique éminente qui fut l’un des fondateurs des centres de lutte contre le cancer en France : le Professeur Bergonié.
Visionnaire, le Pr. Jean-AlbanBergonié a joué un rôle précurseur dans de nombreux domaines de l’oncologie en matière de traitements médicaux, d’innovation technologique et d’organisation du système de soins.
En 90 ans d’existence, l’Institut Bergonié a contribué au progrès médical et au rayonnement international de la recherche en matière de prévention, de dépistage et de traitement du cancer, une maladie chronique devenue deuxième cause de décès dans le monde (près d’1 décès sur 6 en 2015, soit plus 8 millions de morts)[1].
Depuis 2016, il constitue avec le CHU de Bordeaux le pôle régional de référence en cancérologie de la Nouvelle-Aquitaine.
Le fonctionnement de l’Institut Bergonié, comme celui des 17 autres centres de lutte contre le cancer, se base sur le « modèle Curie ». Celui-ci se définit par la continuité entre la recherche fondamentale et les soins. Fondé sur le rapprochement des chercheurs, des soignants et des patients, il permet d’accélérer la mise à disposition de diagnostics et de traitements nouveaux.
Le Pr. François-Xavier Mahon succède au Pr. Josy Reiffers à la direction générale.
Un nouveau projet d’établissement est lancé pour la période 2016-2020 .
Pr. François-Xavier Mahon, directeur général de l’Institut Bergonié, et Philippe Vigouroux, directeur général du CHU de Bordeaux, officialisent la constitution du Groupement de Coopération Sanitaire « Pôle Aquitain de Recours en Cancérologie » (GCS – PARC) par la signature d’une convention, en présence de Michel Laforcade, directeur général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine.
L’Institut entre dans la phase de réalisation du projet phare de son schéma directeur architectural : la construction du nouveau pôle chirurgical qui permettra en suivant une réorganisation des activités d’hospitalisation, chirurgie, chirurgie ambulatoire, regroupement des hôpitaux de médecine (chimiothérapie).
De 2011 à 2015
2010
L’Institut Bergonié obtient la labellisation « Centre de Référence pour cancers rares de l’adulte « Sarcomes des tissus mous et des viscères » ».
Les membres de l’équipe de l’Unité INSERM U916 investie sur le thème d’«Altérations Génétiques et Modélisation des Cancers du Sein» forment désormais une «Equipe Labellisée» par la Ligue Nationale contre le Cancer.
2011
L’Institut Bergonié crée son école, l’ATRIVM. Cet organisme de formation continu sera habilité en 2013 à dispenser des programmes de Développement Professionnel Continu pour les professionnels salariés ou libéraux.
Le projet « Chambre du futur » se concrétise avec l’inauguration d’un premier étage d’hospitalisation où chaque chambre possède un accès internet, des chaînes de télévision et radio et des services numériques (livres…). Ce service est offert gratuitement aux patients grâce au financement des dons privés.
Avant le développement des médicaments anticancéreux à grande échelle, il est essentiel de réaliser des essais cliniques précoces (aussi appelés essais de phases I-II). Le Centre est labellisé par l’INCa (Institut National du Cancer) « Centre d’essais précoces » (CLIP).
L’Institut Bergonié devient également Centre expert régional pour la prise des tumeurs rares de l’ovaire.
Grâce à la générosité de Monsieur Bernard Magrez, le système d’irradiation intra-opératoire Intrabeam est installé en salle de radiologie interventionnelle. En associant chirurgie et radiothérapie, cette technologie permet aux patientes d’être opérées de tumeurs du sein tout en bénéficiant d’une irradiation complémentaire locale, ce qui réduit in fine le nombre de séances de radiothérapie (de 33 à 25).
Un important effort d’investissement technologique conduit à l’implantation du nouvel accélérateur de particules en radiothérapie, CALIPSO, et l’acquisition d’un nouvel appareil de tomographie, la gamma caméra TEP-TDM, équipement d’imagerie hybride couplant une caméra à deux détecteurs scintigraphiques avec un scanner (appareil permettant de visualiser des organes au moyen de rayons X).
L’équipe de recherche sur les sarcomes (cancers qui se développent au niveau des tissus conjonctifs comme les os ou les muscles) fait une grande avancée en découvrant une signature génétique permettant de mieux définir l’agressivité des sarcomes et de mieux les traiter.
2013
Le séquenceur génomique est mis en fonction, grâce au financement du Château Palmer et de la Fondation d’Entreprises Bergonié créée en 2011. Le séquençage génomique est une méthode qui permet de « lire » l’ADN, cette molécule contenue sous forme de chromosomes dans le noyau de toutes les cellules de notre organisme. Porteurs de milliers de gènes, l’ADN est le support de l’information génétique héréditaire. Lorsqu’une tumeur survient, l’ADN des cellules cancéreuses présente souvent des anomalies appelées mutations ; ces mutations peuvent parfois être reçues des parents, entraînant un risque plus important que la population générale de faire un cancer. Le séquençage de « nouvelle génération » a pour but de séquencer la totalité de l’ADN en de multiples exemplaires, offrant ainsi des opportunités inédites de recherche et de soins : ce qui fait de la génomique un enjeu prioritaire en oncologie.
Le département de biopathologie, issu du regroupement des cinq unités de biologie médicale et de pathologie, rentre en activité avec l’objectif de mieux prendre en charge les analyses de biologie, de génétique et de pathologie des prélèvements et de faciliter le développement des nouvelles techniques de laboratoire.
L’unité Culture et Santé fête ses 10 ans. Ce service œuvre pour apporter aux malades en « traitement durable » une ouverture sur le monde des arts.
2014
Le 4ème Plan Cancer est lancé pour la période 2014-2019.
L’Institut Bergonié célèbre son 90ème anniversaire, notamment par la publication du livre 90 ans unis contre le cancer.
UNICANCER, la fédération des Centres de lutte contre le cancer (CLCC), des établissements privés à but non lucratif exerçant une mission de service public en faveur de la lutte contre le cancer, fête ses 50 ans la même année. Les 20 CLCC du territoire national prennent en charge 1 personne atteinte d’un cancer sur 10 en France.
2015
L’Institut rend hommage à son Directeur Général, le Professeur Josy Reiffers, disparu le 21 septembre 2015 (Bergonews 2015 n°21).
De 2005 à 2010
2005
Le Pr. Josy Reiffers prend ses fonctions de Directeur Général en février et met en place une nouvelle gouvernance articulée autour de deux axes : la création d’un « binôme directorial » composé du Directeur Général (nommé par le Ministre de la Santé) et d’un Directeur Général Adjoint (nommé par le Conseil d’Administration).
L’ordonnance du 2 mai 2005 relative au régime juridique des établissements de santé affirme l’appartenance des CRLCC au service hospitalier public dans le domaine de la cancérologie.
Conformément au Plan Cancer lancé en 2003 au niveau national, l’Institut Bergonié met en place en 2005 le Centre de Coordination en Cancérologie (3C), une nouvelle organisation qui regroupe certains établissements de santé de la région qui prennent en charge des patients atteints de cancer et qui souhaitent développer leur activité d’oncologie avec l’Institut. Découle également du Plan Cancer le modèle des Réunions de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) pour une orientation diagnostique et thérapeutique exhaustive de chaque patient.
2006
L’Institut renouvelle son mammotome, un équipement qui permet de réaliser des macrobiopsies du sein (importants prélèvements de tissu mammaire) de manière indolore et d’analyser l’échantillon de manière fiable. Le Centre fut le premier établissement de la région Aquitaine à acquérir cet appareil, en 1998.
Le Groupe 3V, association de patients-salariés fondée en 1989, crée le « Jardin d’été », un espace extérieur destiné à la détente des malades et de leurs proches.
2007
Dans la continuité des investissements technologiques réalisés en 2000, la modernisation de la radiothérapie se renforce avec l’installation d’un appareil de tomothérapie, en collaboration avec le CHU de Bordeaux. Cette technique de radiothérapie guidée par l’image consiste à coupler un scanner et un accélérateur de particules miniaturisé qui tourne autour du patient « en spirale » pendant que la table sur laquelle il est allongé se déplace dans le sens de la longueur. Cette innovation permet de mieux cibler le tissu tumoral à irradier et de mieux évaluer la dose de radiothérapie nécessaire.
L’Institut inaugure une nouvelle structure de recherche qui a pour but de créer de nouveaux médicaments contre le cancer : le programme VINCO (Validation et Identification de Nouvelles Cibles en Oncologie), reconnu par l’INSERM en 2007 et labellisé sous « Unité U 916 ».
La tomographie par émission de positons (TEP ou, en anglais, PET), nouvelle technique d’imagerie médicale, fait son entrée à l’Institut. Egalement appelé PET Scan, le TEP est une scintigraphie (examen qui permet d’obtenir des images du corps) en trois dimensions après avoir injecté dans une veine un traceur faiblement radioactif ; ce traceur va se fixer au niveau des cellules cancéreuses et émettre des rayonnements que l’on peut suivre dans l’organisme du patient grâce à une caméra spéciale.
Cette technologie permet de constituer, pour chaque patient, un dossier d’imagerie informatisé qui peut ainsi être facilement partagé par l’ensemble de l’équipe soignante.
2009
L’Institut Bergonié crée une unité de chirurgie ambulatoire, réhabilite le plateau technique interventionnel chirurgicalet aménage une salle de « radiologie interventionnelle », une technologie qui comprend toutes les procédures thérapeutiques effectuées sous guidage et contrôle d’imagerie et qui s’impose dès que les méthodes classiques atteignent leur limite ou sont considérées comme trop agressives.
Après le lancement d’ « Octobre Rose », mois de sensibilisation au cancer du sein, la première campagne dédiée à la prévention du cancer colorectalest déployée en France sous le nom de « Mars Bleu ».
Deux nouveaux laboratoires de sécurité microbiologique P2 et P3 (laboratoires de confinement évitant la dissémination de micro-organismes) sont ouverts suite à l’attribution d’une chaire d’excellence.
En fin d’année un local dédié aux activités socio-esthétiques est ouvert afin d’améliorer la qualité de vie des patients par des soins esthétiques : coiffure, maquillage, manucure, etc.
De 1981 à 2004
Amorcée au début des années 1970, l’informatisation progressive du dossier médical des patients et de la gestion des soins s’accélère.
Dans les années 1980-1990, de nombreux progrès techniques permettent des avancées diagnostiques et thérapeutiques majeures. L’Institut Bergonié modernise ses équipements en conséquence : la précision des mammographies s’améliore ; en radiothérapie (moyen incontournable de traitement loco-régional des cancers) de nombreuses techniques d’irradiation voient le jour et de considérables évolutions en informatique et en imagerie médicale permettent de mieux définir les organes à traiter et à protéger ; le développement de la curiethérapie (méthode de radiothérapie consistant à traiter des zones cancéreuses en plaçant un élément radioactif à l’intérieur ou à proximité de la tumeur) raccourcit les traitements (5 à 10 minutes) et rend ainsi possibles les soins ambulatoires pour certains cancers (utérus, prostate, sein, gorge, bouche…), les patients pouvant rentrer à leur domicile après l’intervention.
Au début des années 1980, l’algologie (étude des causes et prise en charge de la douleur) est intégrée aux soins dispensés par l’Institut. Des techniques anesthésiques sont utilisées pour contrôler les douleurs liées aux opérations chirurgicales et les souffrances symptomatiques de la maladie et des effets secondaires des traitements.
En 1986, une première équipe de soins palliatifs est créée.
En 1989 des collaborateurs de l’Institut fonde l’association patients-salariés le Groupe 3V (Vouloir, Vaincre, Vivre) afin d’accompagner les malades dans leur combat pour la vie au travers de défis sportifs communs.
En 1990 l’Institut se dote d’un bloc opératoire en salle de radiothérapie afin de réaliser des radiothérapies per-opératoires, une technique qui consiste à délivrer, au cours d’une intervention chirurgicale, une dose unique élevée de rayons directement sur la tumeur ou sur la zone où a été retirée la tumeur, réduisant ainsi l’irradiation des tissus sains voisins.
Dans les années 1990, une structure de génétique médicale constituée d’un laboratoire de génétique moléculaire et d’une consultation de conseil génétique spécialisée en cancérologie se met en place.
En 1992 est lancé un projet architectural pour « humaniser » les locaux d’hospitalisation dont la conception et la construction dataient pour une bonne partie de 1935. Dans ce cadre, les chambres, reconnues comme un domicile privé pour les patients, sont équipées de commodités personnalisées (unité sanitaire complète, téléphone avec accès direct, télévision, coffre-fort…). La rénovation permet également d’ouvrir une ludothèque destinée aux enfants hospitalisés et un service social pour accueillir patients et familles vulnérabilisés par les conséquences économiques et professionnelles de la maladie.
A partir de 2000 débute un effort important de modernisation des équipements : en radiothérapie, avec l’acquisition d’un nouvel accélérateur à particules en 2000 (en accélérant des électrons, l’appareil produits des photons qui servent eux-mêmes à irradier le patient) ; en imagerie, avec l’installation d’un système d’imagerie par résonance magnétique (IRM) en 2003 (examen qui permet d’obtenir des vues en deux ou trois dimensions de l’intérieur du corps) ; ou encore dans le domaine de la gestion des médicaments avec l’utilisation des tablettes numériques à partir de 2003, afin de permettre aux médecins et aux infirmiers de saisir une prescription dans la chambre du patient ainsi qu’au service pharmacie pour préparer les commandes.
En 2003, le président Jacques Chirac lance le premier Plan Cancer. L’objectif est de faire diminuer la mortalité du cancer de 20% en 5 ans. Un an plus tard, l’Institut National contre le Cancer est créé avec pour mission centrale la mise en place des différentes mesures du Plan Cancer, notamment pour tout ce qui a trait aux activités de recherche (clinique et fondamentale) et à l’organisation des soins.
De 1968 à 1980
Les premières mammographies (examen radiologique permettant le dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du sein) sont réalisées en 1968 grâce à l’acquisition d’un sénographe.
Pendant les 10 années suivantes, l’activité du centre se caractérise par l’essor du diagnostic mammaire et l’étude de nouvelles techniques d’investigation. A tel point qu’en 1975, afin de répondre à la demander croissante d’examens, deux unités distinctes sont créées : radiologie générale et radiodiagnostic mammaire.
Les deux décennies 1960-1970 sont marquées par de grandes avancées techniques et médicales permettant des progrès déterminants en radiothérapie et en chimiothérapie : il en résulte la possibilité de traiter des tumeurs jusque-là inaccessibles et une amélioration des conditions de vie des malades.
A partir de la fin des années 1960, la réputation de la Fondation Bergonié devient internationale, notamment du fait de sa politique d’innovation volontariste.
En 1972 le centre met à disposition de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) des locaux afin d’y installer l’Unité de Recherche de Radiologie Expérimentale et de Cancérologie (U 117).
En 1978, la Fondation acquiert un appareil révolutionnaire à cette époque : un scanner, technologie qui permet de visualiser des organes profonds (pancréas, glandes surrénales…) de façon non invasive au moyen de rayons X.
L’anatomie pathologie (étude des lésions et modifications des organes et des tissus causées par une maladie) a une place essentielle dans un centre de cancérologie. Le développement de cette activité à la Fondation aboutit à l’existence de quatre laboratoires à la fin des années 1970 : hématologie (étude du sang), cytologie (étude des cellules), immunologie (étude du système immunitaire) et hémostase (ensemble des phénomènes physiologiques qui concourent à la prévention et à l’arrêt des saignements).
De 1948 à 1967
En 1945, l’ordonnance du Général de Gaulle précise et organise les missions des différents Centres Régionaux de lutte contre le cancer (CRLCC) en leur conférant un statut d’établissements privés reconnus d’utilité publique et le droit de s’administrer eux-mêmes.
A partir de 1953 des « consultations avancées » sont mises en place. Il s’agit d’antennes régionales recevant des patients de la région traités dans un autre établissement ou munis d’une lettre de recommandation de leur médecin traitant.
Dans les années 1950-1960, la Fondation Bergonié s’inscrit pleinement dans la dynamique mondiale de recherche contre le cancer et en fait un axe primordial de son activité. En conséquence, les différents laboratoires (biochimie, bactériologie, anatomie pathologie, biophysique…) du centre modernisent leurs équipements.
En quinze ans (entre 1945 et 1961), la capacité d’accueil triple, passant de 45 à 150 patients par jour.
En 1962 est créé le premier service de chirurgie, avec deux salles d’opération et une salle de réanimation.
Premières chambres individuelles de l’Institut Bergonié dans les années 1960
Une démarche d’ « humanisation » des services de soins est également mise en œuvre dans le but de rendre plus confortable le séjour des malades hospitalisés : des chambres individuelles sont ouvertes en 1965, ainsi qu’une petite boutique vendant boissons et divers produits (journaux, fleurs, bonbons…).
Les années avant-guerre
Alors que la France panse ses plaies après les ravages de la Première Guerre mondiale, le cancer est reconnu comme fléau social et est érigé au rang decause nationale de santé publique en 1922.
Le Professeur Jean-Alban Bergonié (1857-1925), alors membre de la commission ministérielle en charge de la lutte contre le cancer, promeut la constitution d’un réseau de centres de cancérologie pluridisciplinaires alliant soins et recherche, convaincu de la nécessaire collaboration, d’une part, entre chercheurs fondamentalistes et cliniciens, et, d’autre part, entre différentes spécialités (histopathologistes, chirurgiens, « médecins électriques », physiciens…).
Professeur de physique médicale, médecin expert dans l’armée pendant la Grande Guerre et inventeur d’un appareil permettant d’extraire les projectiles des corps des soldats (l’électro-vibreur), Jean-Alban Bergonié est précurseur dans de nombreux domaines de la cancérologie. Pionnier dans l’utilisation des rayons X pour le radiodiagnostic, de la radiothérapie et de la médecine nucléaire, il fonde le premier service français de clinique électrothérapique (à l’Hôpital Saint-André de Bordeaux) et initie l’enseignement de l’électricité médicale à Bordeaux.
Sous son impulsion, lepremier Centre Régional de lutte contre le cancer (CRLCC) de province naît à Bordeaux en 1923 : la Fondation Bergonié est officiellement créée par un arrêté du Ministère de l’Hygiène, de l’Assistance et de la Prévoyance sociales en date du 3 février 1923.
D’abord installé à l’Hôpital Saint-André, le Centre est transféré sur un site plus vaste, resté son emplacement actuel (rue Saint-Genès) : après une première pierre posée en 1924, son ouverture effective a lieu en 1929. Le Professeur Bergonié dirigera le Centre de 1923 à 1925.
Dès le départ, la mission de la Fondation s’organise autour du triple rôle des « centres anticancéreux » : recherche, enseignement et traitement. Alors que l’activité des consultations et des hospitalisations est croissante et que l’enseignement se met en place (150 étudiants accueillis dès 1929), une première structure d’appel aux dons est lancée en 1930 afin de financer le développement de la Fondation, l’Association contre le cancer de Bordeaux et du Sud-Ouest.
Dans les années 30, la notoriété de la Fondation Bergonié s’étoffe. A la pointe de la technologie, elle équipe sa salle de cours d’un appareil de projection de cinéma parlant en 1936.
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