Dr Simon PERNOT - Coordonnateur
Envoyez un emailDéfinitions et pathologie
Qu’est-ce que l’oncologie digestive ?
L’oncologie digestive prend en charge les patients atteints de tumeur du tube digestif et des glandes annexes tels que les cancers de l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle, le côlon, le rectum, l’anus, le foie, les voies biliaires, le pancréas et le péritoine.
L’Institut Bergonié est constitutif du Pôle Régional de Référence en Aquitaine pour les tumeurs digestives. A ce titre, il assure aussi bien la prise en charge des petites tumeurs débutantes que des cas les plus complexes.
A l’international, le Groupe Digestif participe aux instances dirigeantes de l’EORTC1 (Bureau, direction de la plateforme Surcare), de l’ESSO2 et du CIRSE3 et travaille avec le JCOG4 japonais sur un programme d’optimisation de la prise en charge des métastases hépatiques.
1 The European Organisation for Research and Treatment of Cancer2 The European Society of Surgical Oncology3 Cardiovascular and Interventional Radiological Society of Europe4 Japan Clinical Oncology Group
Les différents cancers
Cancer du côlon
Le cancer du côlon se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du côlon. Dans plus de 80 % des cas, il provient d’une tumeur bénigne, appelée polype adénomateux, qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse.
Chaque cancer est unique et se définit notamment en fonction de sa localisation dans le côlon, de sa profondeur dans la paroi, de l’atteinte ou non des ganglions proches du côlon et de la présence ou non de métastases au niveau d’autres organes.
Le choix des traitements est adapté à votre situation. Plusieurs médecins de spécialités différentes se réunissent pour discuter des solutions de traitements possibles dans votre cas. Ils se basent pour cela sur des recommandations de bonne pratique. Il peut également vous être proposé de participer à un essai clinique.
L’équipe qui vous prend en charge comprend des professionnels de différentes spécialités : gastroentérologue, oncologue médical, chirurgien, pathologiste, psychiatre ou psychologue, spécialiste de la douleur, infirmier, stomathérapeute, aide-soignant, diététicien, assistant social… Au sein de votre établissement de santé ou en ville, ils travaillent en collaboration et en lien avec votre médecin traitant.
Le traitement des cancers du côlon repose principalement sur la chirurgie qui vise à guérir le cancer en supprimant la portion du côlon atteinte par la tumeur. L’opération nécessite une hospitalisation de sept jours en moyenne. Des effets secondaires (troubles du transit intestinal, douleur, fatigue…) peuvent persister quelques semaines et doivent systématiquement être pris en charge.
La tumeur et l’ensemble des éléments retirés pendant l’opération (vaisseaux sanguins, ganglions) font l’objet d’un examen anatomopathologique. Cet examen, réalisé au microscope, permet d’évaluer l’étendue de la maladie et de décider si la chirurgie doit être complétée ou non par une chimiothérapie.
La prise en charge du cancer est globale et comprend tous les soins et soutiens dont vous pourriez avoir besoin dès le diagnostic, pendant et après les traitements : soutien psychologique pour vous et vos proches, accompagnement social, prise en charge de la douleur, suivi nutritionnel, etc.
Pour en savoir plus sur le cancer du côlon, cliquez-ici
Source INCA
Cancer de l'estomac
Le cancer de l’estomac
L’estomac est un organe de l’appareil digestif. Il est situé dans la partie supérieure et médiane de l’abdomen (région épigastrique). Il fait suite à l’œsophage et précède le duodénum. L’estomac participe à la digestion.
90 % des cancers de l’estomac sont des adénocarcinomes.
On estime à environ 6 550 le nombre de nouveaux cas de cancers de l’estomac en France en 2012, dont près de 66 % concernent des hommes.
Le cancer de l’estomac est associé à plusieurs facteurs de risque, notamment, une gastrite chronique principalement liée à une infection par la bactérie Helicobacter pylori, le tabagisme, une alimentation riche en produits salés et pauvre en légumes et fruits frais, des antécédents de cancer de l’estomac dans la famille ou encore une prédisposition génétique augmentant le risque de développer un cancer de l’estomac.
Découverte du cancer
Le plus souvent, le cancer de l’estomac est évoqué devant les symptômes suivants : douleurs localisées à la partie haute de l’abdomen (épigastralgies), nausées et vomissements répétés, altération de l’état général (perte d’appétit, fatigue, amaigrissement), dysphagie, saignements gastro-intestinaux et/ou anémie chronique. Plus rarement, il est décelé lors de la surveillance de la gastrite biermérienne, devant une thrombose veineuse profonde et/ou une embolie pulmonaire ou encore au cours d’un examen d’imagerie de l’abdomen.
Le diagnostic comprend un examen clinique et une endoscopie de l’estomac et de l’œsophage au cours de laquelle sont effectuées des biopsies. Il est confirmé par les résultats de l’examen anatomopathologique des cellules ou des tissus prélevés dans l’estomac.
Un scanner thoraco-abdomino-pelvien permet d’évaluer l’extension de la maladie.
Les traitements
Le choix des traitements est adapté à votre situation. Il est discuté lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) qui réunit plusieurs médecins de spécialités différentes (gastroentérologue, chirurgien, etc.).
Dans les cancers localisés, le traitement de référence est la chirurgie. Elle consiste à retirer tout ou partie de l’estomac (gastrectomie totale ou partielle). Une chirurgie de reconstruction est pratiquée dans le même temps pour rétablir la continuité du tube digestif.
Une prise en charge nutritionnelle est recommandée avant le traitement chirurgical.
Plus rarement, le traitement endoscopique peut être une alternative à la chirurgie. C’est le cas pour les cancers superficiels.
Pour les formes localement avancées, la chimiothérapie avant et après la chirurgie est le traitement de référence.
Différents protocoles de chimiothérapie associant un ou plusieurs médicaments peuvent être proposés pour ralentir voire arrêter la progression du cancer.
La chimiothérapie seule peut contribuer à ralentir le développement de la maladie, à soulager les symptômes (diminuer les douleurs notamment) et à améliorer la qualité de vie. Elle est le traitement de référence pour les cancers métastatiques.
Prise en charge globale, suivi pendant et après le traitement
L’équipe qui vous prend en charge est constituée de professionnels de différentes spécialités: gastroentérologue, chirurgien, oncologue médical, pathologiste, diététicien…Ces professionnels travaillent en collaboration au sein de l’établissement de santé dans lequel vous recevez vos traitements et en lien avec votre médecin traitant et les professionnels de santé de proximité.
Votre prise en charge est globale et comprend tous les soins et soutiens complémentaires dont vous pourriez avoir besoin pendant et après les traitements tels qu’un soutien psychologique pour vous et vos proches, la surveillance de l’état nutritionnel avec pesée régulière ou un accompagnement social.
Pour en savoir plus sur le cancer de l’estomac cliquez-ici
Source INCA
Cancer de l'oesophage
Le cancer de l’oesophage
L’œsophage est un organe qui fait partie du tube digestif. C’est un long tube musculaire qui relie le pharynx à l’estomac. L’œsophage a pour fonction de faire progresser les aliments et les liquides de la bouche vers l’estomac où ils sont digérés.
Il existe deux principaux types de cancers de l’œsophage :
- les carcinomes épidermoïdes (les plus fréquents)
- les adénocarcinomes.
On estime à environ 4632 le nombre de nouveaux cas (incidence) de cancers de l’œsophage en France en 2012.
Le cancer de l’œsophage est associé à plusieurs facteurs de risque. Le tabac, l’alcool (ou leur association) et l’obésité sont des facteurs de risques communs aux deux types de cancers. Pour les adénocarcinomes, l’œsophage de Barrett constitue également un autre facteur de risque reconnu. Cette maladie est principalement associée à un reflux gastro-oesophagien de longue durée et à une obésité qui favorise ce reflux.
Découverte du cancer de l’oesophage
Le plus souvent, le cancer de l’œsophage est évoqué devant les symptômes suivants : une dysphagie progressive et persistante, une altération de l’état général (perte d’appétit, fatigue, amaigrissement) ou encore la survenue de régurgitations, un hoquet et une haleine fétide.
Le diagnostic comprend un examen clinique et une endoscopie de l’œsophage et de l’estomac au cours de laquelle sont effectuées des biopsies. Il est confirmé par les résultats de l’examen anatomopathologique des cellules ou des tissus prélevés dans l’œsophage.
Plusieurs examens d’imagerie permettent d’évaluer l’extension de la maladie.
Les traitements
Le choix des traitements est adapté à votre situation et peut être différent selon le type de cancer de l’œsophage. Il est discuté lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) qui réunit plusieurs médecins de spécialités différentes (hépatogastroentérologue, chirurgien, oncologue, etc.). Un compte rendu de la RCP et un exemplaire de votre programme personnalisé de soins (PPS) sont transmis à votre médecin traitant.
Pour les cancers précoces, la résection endoscopique est le traitement de référence. La chirurgie est proposée en cas d’impossibilité de réaliser cette intervention.
Dans les cancers localisés, le traitement de référence est la chirurgie. Elle consiste à retirer tout ou partie de l’œsophage (œsophagectomie). Une chirurgie de reconstruction, le plus souvent à l’aide de l’estomac, est pratiquée dans le même temps pour rétablir la continuité du tube digestif.
Parfois, une chimiothérapie associée à la radiothérapie (appelée radiochimiothérapie) seule ou une chimiothérapie préopératoire (ou néoadjuvante) peut être proposée.
Pour les cancers localement avancées, une radiochimiothérapie préopératoire est le traitement habituel. Elle peut être proposée seule en cas de contre-indication à la chirurgie.
Pour les cancers métastatiques, la chimiothérapie seule est le traitement de référence. Elle peut contribuer à ralentir le développement de la maladie, à soulager les symptômes (diminuer les douleurs notamment) et à améliorer la qualité de vie.
Prise en charge globale, suivi pendant et après le traitement
L’équipe qui vous prend en charge est constituée de professionnels de différentes spécialités: hépatogastroentérologue, chirurgien, oncologue médical, pathologiste, diététicien, nutritionniste…Ces professionnels travaillent en collaboration au sein de l’établissement de santé dans lequel vous recevez vos traitements et en lien avec votre médecin traitant et les professionnels de santé de proximité.
Votre prise en charge est globale et comprend tous les soins et soutiens complémentaires dont vous pourriez avoir besoin pendant et après les traitements tels qu’un soutien psychologique pour vous et vos proches, la surveillance de l’état nutritionnel avec pesée régulière ou un accompagnement social.
Une évaluation de votre état nutritionnel est effectuée avant tout traitement et tout au long de votre prise en charge.
Pour en savoir plus sur les cancers de l’oesophage cliquez-ici
Source INCA
Cancer du rectum
Le cancer du rectum se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du rectum. Le plus souvent, il provient d’une tumeur bénigne, appelée polype adénomateux, qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse.
Chaque cancer est unique et se définit notamment en fonction de sa localisation dans le rectum, de sa profondeur dans la paroi, de l’atteinte ou non des organes voisins, de l’atteinte ou non des ganglions proches du rectum et de la présence ou non de métastases au niveau d’autres organes.
Le choix des traitements est adapté à votre situation. Lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire, plusieurs médecins de spécialités différentes se réunissent pour discuter des traitements les meilleurs possibles dans votre cas. Ils se basent pour cela sur des recommandations de bonne pratique. Ils peuvent également vous proposer de participer à un essai clinique.
L’équipe qui vous prend en charge comprend des professionnels de différentes spécialités : gastroentérologue, oncologue médical, oncologue radiothérapeute, chirurgien, pathologiste, psychiatre ou psychologue, spécialiste de la douleur, infirmier, stomathérapeute, diététicien, assistant social… Au sein de votre établissement de santé ou en ville, ils travaillent en collaboration et en lien avec votre médecin traitant.
Le traitement des cancers du rectum repose principalement sur la chirurgie qui vise à guérir du cancer en supprimant la portion du rectum atteinte par la tumeur. L’enjeu est de retirer la tumeur avec des marges saines et, pour les tumeurs du bas rectum, de préserver, si possible, le sphincter de l’anus. L’opération nécessite une hospitalisation de sept à dix jours en moyenne. Des effets secondaires (troubles du transit intestinal, de la sexualité, douleur, fatigue…) peuvent persister quelques semaines. Ils doivent être signalés par le patient et être systématiquement pris en charge.
La tumeur et l’ensemble des tissus retirés pendant l’opération font l’objet d’un examen anatomopathologique. Cet examen permet de préciser l’étendue de la maladie et de décider si un autre traitement est nécessaire après la chirurgie.
La radiothérapie est souvent associée à la chirurgie dans le traitement des cancers du rectum. Quand la radiothérapie est indiquée, elle est le plus souvent réalisée avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et la rendre plus facile à enlever. Dans ce cas, la radiothérapie est fréquemment associée à une chimiothérapie. La radiothérapie peut être utilisée après la chirurgie ; elle permet alors de réduire le risque de récidive locale.
Quand la chimiothérapie est indiquée, elle est souvent utilisée avant la chirurgie pour renforcer l’action de la radiothérapie. Lorsqu’elle est réalisée après la chirurgie, son objectif est de réduire le risque de récidive à distance.
La prise en charge du cancer est globale et comprend tous les soins et soutiens dont vous pourriez avoir besoin dès le diagnostic, pendant et après les traitements : soutien psychologique pour vous et vos proches, accompagnement social, prise en charge de la douleur, suivi nutritionnel, etc.
Pour en savoir plus sur le cancer du rectum cliquez-ici
Source INCA
Cancer du pancréas
Le pancréas est un organe du système digestif. Il est enfoui profondément dans l’abdomen et se situe derrière l’estomac, tout contre l’intestin et à proximité d’un réseau dense de vaisseaux sanguins. Le pancréas aide à la digestion et joue un rôle majeur dans la régulation du taux de glucose dans le sang.
Un cancer apparaît lorsque des cellules du pancréas se développent et se multiplient de manière anarchique et incontrôlée jusqu’à former une tumeur maligne. La plupart des tumeurs se situent sur la tête du pancréas, partie de l’organe proche de l’intestin.
On estime à environ 9 000 le nombre de nouveaux cas de cancer du pancréas en France en 2011. Le cancer du pancréas est une maladie qui touche autant d’hommes que de femmes ; la grande majorité des personnes diagnostiquées a plus de 50 ans.
Le choix des traitements est adapté à votre situation. Lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP), plusieurs médecins de spécialités différentes (gastro-entérologue, chirurgien, etc.) se réunissent pour discuter des meilleurs traitements possibles dans votre cas. Ils se basent pour cela sur l’analyse des documents destinés à proposer des examens ou des traitements adaptés à votre situation, les recommandations de bonne pratique.
Lorsqu’elle est possible, la chirurgie est le traitement principal du cancer du pancréas. L’intervention consiste à retirer la partie du pancréas sur laquelle la tumeur s’est développée.
Lorsque la chirurgie n’est pas possible, le traitement principal est une chimiothérapie. En fonction du stade du cancer et de l’état de santé, différents protocoles de chimiothérapie associant un ou plusieurs médicaments peuvent être proposés pour ralentir voire arrêter la progression du cancer. Une radiothérapie est aussi parfois associée à ce traitement ; on parle alors de radiochimiothérapie.
Lorsque la tumeur perturbe le passage des aliments ou l’écoulement de la bile et qu’elle ne peut être retirée par la chirurgie, il est souvent nécessaire de poser un tube appelé aussi prothèse.
Le cancer du pancréas a des conséquences sur l’alimentation. L’équipe médicale qui vous prend en charge peut mettre en place une aide nutritionnelle pour apporter les éléments dont l’organisme a besoin (sucres, graisses, protéines, vitamines, etc.) et éviter des complications liées à la dénutrition.
L’équipe qui vous prend en charge est constituée de professionnels de différentes spécialités : gastroentérologue, chirurgien, oncologue médical, pathologiste, diététicien… Ces professionnels travaillent en collaboration au sein de l’établissement de santé dans lequel vous recevez vos traitements et en lien avec votre médecin traitant.
Votre prise en charge est globale et comprend tous les soins et soutiens complémentaires dont vous pourriez avoir besoin pendant et après les traitements tels qu’un soutien psychologique pour vous et vos proches, des conseils sur votre alimentation ou un accompagnement social.
Pour en savoir plus sur le cancer du pancréas cliquez-ici
Source INCA
Cancer des Voies Aérodigestives supérieures
Les voies aérodigestives supérieures (VADS) associent d’une part les voies digestives supérieures, c’est-à-dire les lèvres, la cavité buccale (ou la bouche), le pharynx et l’œsophage et d’autre part les voies aériennes supérieures, c’est-à-dire les fosses nasales, les sinus, les cavités de l’oreille moyenne, le pharynx, le larynx et la trachée. Ces régions anatomiques peuvent être le siège de différents types de cancers.
Le type histologique le plus fréquent de cancers des VADS, notamment des voies de passage communes de l’air et des aliments (lèvres, bouche, oro- et hypopharynx, partie supérieure du larynx) est le carcinome épidermoïde. Il se développe à partir des cellules du tissu de revêtement d’un de ces organes.
Les facteurs de risque avérés pour la majorité des cancers des VADS sont d’abord l’alcool et le tabac. Certains cancers des VADS peuvent être liés à une exposition professionnelle et peuvent faire l’objet d’une reconnaissance en maladie professionnelle.
Le choix de vos traitements dépend des caractéristiques du cancer dont vous êtes atteint : l’organe concerné, la topographie (l’endroit où il est situé sur cet organe), son type histologique c’est-à-dire le type de cellules impliquées, son stade, c’est-à-dire son degré d’extension, et son grade, c’est-à-dire son degré d’agressivité.
La prise en charge de votre cancer relève de plusieurs spécialités médicales. Votre prise en charge doit donc être discutée préalablement au cours d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP). Cette réunion rassemble au moins trois médecins de spécialités différentes : oto-rhino-laryngologiste, chirurgien maxillofacial, stomatologue, oncologue médical, oncologue radiothérapeute, anatomopathologiste, radiologue…
Trois types de traitements sont essentiellement utilisés pour traiter les cancers des VADS : la chirurgie, la radiothérapie et les médicaments anticancéreux (chimiothérapie et thérapie ciblée).
Votre prise en charge est globale et comprend par ailleurs tous les soins et soutiens complémentaires dont vous pourriez avoir besoin pendant et après les traitements tels qu’un soutien psychologique pour vous et vos proches ou un accompagnement social.
Votre état nutritionnel est primordial et influe sur la réussite des traitements. Il sera évalué régulièrement. Des prises en charge spécifiques sont mises en place en cas de dénutrition.
Pour en savoir plus sur le cancer des voies aérodigestives supérieures cliquez-ici
Source INCA
Nos projets
Task Force Pancréas
L’INCa a classé le cancer du pancréas comme priorité nationale. En 2019, 214 patients dont 100 nouveaux patients ont été pris en charge à l’Institut.
Le Groupe Digestif intensifie ses efforts. Du point de vue endoscopique, le Dr Sophie PESQUÉ de l’Hôpital Suburbain du Bouscat renforce l’activité interventionnelle de l’Institut Bergonié en complément de l’échoendoscopie réalisée par le Pr Dominique BÉCHADE. Celle-ci, outre le bilan des primo-diagnostics, permet de dépister des lésions potentiellement précancéreuses, autorisant une chirurgie prophylactique en complément de la prise en charge à Bergonié des situations génétiques à risque type BRCA. Les drainages biliaires et les biopsies pancréatiques peuvent, dès lors, être réalisés par voie endoscopique en complément de l’abord percutané disponible grâce à notre équipe de radiologues interventionnels.
En collaboration avec le service du Pr Antoine ITALIANO, le Dr Simon PERNOT est désormais en charge des essais précoces en oncologie digestive et propose des innovations dans le domaine, encore difficile, du cancer du pancréas.
Parallèlement, une collaboration avec l’équipe INSERM du Dr Majid KHATIB prépare une recherche originale sur l’implication du système enzymatique des convertases dans la structuration du microenvironnement tumoral pancréatique. Une recherche à la fois fondamentale, translationnelle et préclinique est en cours avec, notamment, une collaboration dans le domaine de la radiosensibilisation avec le service de radiothérapie du CHU.
Conférences Mars bleu
- Durant le mois de prévention et de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal une série de conférences se sont tenues, animées par les professionnels de l’Institut Bergonié :
Annonces
Félicitations à Jeanne Lena, interne au sein du groupe digestif de l’Institut Bergonié, qui a remporté le prix de la meilleure communication orale au au Club Français du Pancréas, Congrès national du cancer du pancréas.
Sa thèse était intitulée « Screening moléculaire des adénocarcinomes pancréatiques en fonction du statut KRAS, résultats de l’étude BIP sur 233 patients ».
Le Groupe Digestif en collaboration avec l’Université de Bordeaux et le CHU organise le Pancreatic Cancer Symposium, les 16 et 18 octobre 2023 au Domaine du Haut-Carré, Talence. Pour plus d’informations, cliquez ici.
Revue de presse
📰 Evrard S. Le point sur la chirurgie oncologique : de retour du congrès de l’ESSO à Bordeaux (19–21 octobre
2023). Bull Cancer (2023)
📰 Evrard S, Morice P. CHIP : l’âge de raison. Bull Cancer (2023)
Pour quelle raison souhaitez-vous consulter ?
- On vient de vous découvrir une tumeur digestive suite à certains symptômes que vous avez ressentis ou à la suite d’une campagne de dépistage et vous souhaitez être pris en charge à l’Institut Bergonié.
- Une proposition de prise en charge thérapeutique vous a déjà été faite par ailleurs et vous souhaitez un second avis pour conforter votre choix
- La rareté de votre tumeur ou la complexité de l’histoire de votre maladie vous incite à vouloir être pris en charge à l’Institut dans le cadre de sa mission de recours régional.
Quelle que soit votre situation, vous serez d’abord reçu par un praticien puis votre dossier sera discuté en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire.
À QUI VOUS ADRESSER ?
1) Vous souhaitez prendre rendez-vous :
- avec un oncologue : 05 56 33 32 78
- avec un chirurgien : 05 56 33 33 37
Quelque soit votre problème, soyez rassuré, tous les dossiers sont traités par l’ensemble des spécialistes en Réunions de Concertations Pluridisciplinaires (RCP).
2) Soumettre un dossier en RCP :
Contacter le secrétariat des Réunions de Concertations Pluridisciplinaires (ou RCP).
L’assistante médicale est joignable au 05 56 33 32 78, elle vous demandera tous les renseignements nécessaires pour vous adresser au médecin le plus adapté à votre situation.
La décision thérapeutique
Quelle que soit la spécialité du praticien qui vous recevra initialement, vous avez l’assurance que votre dossier sera discuté en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP), laquelle vous assure le plus haut niveau de prise en charge. Le Groupe Digestif se réunit ainsi deux fois par semaine, les lundis et jeudis à 18h. Ainsi toute décision de traitement vous concernant sera validée par plusieurs spécialistes différents conformément aux données actuelles de la science. Votre dossier ayant été discuté, une prise en charge personnalisée vous sera proposée dans le cadre d’une consultation d’annonce. Des informations supplémentaires concernant certains traitements (notamment les interventions chirurgicales) sont à votre disposition sur un support audiovisuel dénommé INFOPAT, accessible sur le site internet de l’Institut Bergonié et dans les services d’hospitalisation.
Les orientations possibles :
- Les patients devant être hospitalisés pour bénéficier d’un acte chirurgical ou de radiologie interventionnelle le sont dans les unités d’hospitalisation du Bâtiment A.
- Pour un traitement médical, celui-ci peut être délivré soit en hôpital de jour ou dans l’unité d’hospitalisation du Bâtiment G.
Des associations dédiées au cancer du colon :
- L’association Patients en réseau regroupe des personnes touchées, de près ou de loin, par le cancer : des patients et des proches. Son but ? Développer des réseaux sociaux sécurisés en mettant les patients au centre de tout afin de partager leurs expériences et
s’entraider sur toutes sortes de sujets (accès aux professionnels médicaux à proximité, accès aux informations scientifiques et aux actualités et innovations…).
« Mon réseau cancer colorectal » permet aux personnes touchées par le cancer colorectal et à leurs proches de communiquer sans tabou et d’échanger afin de ne pas tomber dans la solitude ou le renfermement sur soi-même. Des activités peuvent être proposées en plus de la multitude d’informations sur la maladie, les traitements ou encore l’alimentation et le bien-être. Pour en savoir plus sur ce réseau et le télécharger, vous pouvez cliquer-ici. - Europa Colon
La chimiothérapie
Ce traitement médical se discute au cas par cas en fonction de l’âge, de la taille de la lésion, de son « agressivité ». Elle peut être le traitement principal ou se placer avant ou après la chirurgie ou une radiothérapie. - Toutes les chimiothérapies ainsi que toutes les thérapies ciblées anticancéreuses prévues dans le référentiel des bonnes pratiques en cancérologie digestive pourront vous être proposées. - Dans les cas non prévus par le référentiel et notamment en situation de recours, les chimiothérapeutes sont habilités à prescrire un traitement sur mesure après délibération en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire. - D’autres traitements en cours de développement, pourront vous être proposés dans le cadre d’essais cliniques et notamment dans les essais dits de « phases précoces ».
La chirurgie
– Les chirurgiens disposent d’un plateau technique de pointe comprenant l’Echographie peropératoire, la Thermoablation par radiofréquence et par micro-ondes, la Fusion tissulaire, l’Amplificateur de brillance, l’Imagerie sérielle, la Coelio-chirurgie. Ils sont référents régionaux pour la prise en charge des situations complexes, des récidives.
Selon votre pathologie, il pourra vous être proposé d’intégrer un essai clinique chirurgical. Consulter la liste des essais cliniques en cancérologie digestive.
Les interventions pour les tumeurs de l’œsophage ne sont pas prises en charge à l’Institut pour des raisons d’organisation régionale.
La Radiothérapie
Le plateau technique de l’Institut est référent en Aquitaine. Il dispose notamment des nouvelles techniques de radiothérapie ciblée comme la Tomothérapie, l’IMRT et la stéréotaxie (Truebeam).
La Radiologie interventionnelle
(Dr Buy, Dr Catena, Dr Pallusière)
L’Institut est leader au niveau régional et international dans les techniques de radiologie interventionnelle comme la thermoablation percutanée par radiofréquence ou micro-ondes, la cimentoplastie osseuse, les ponctions diagnostiques ou les drainages thérapeutiques mais également dans la mise en place de stent ou de gastrostomie, les embolisations vasculaires etc. Toutes les indications de traitement radiologique interventionnel sont discutées et validées en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP). Plusieurs essais cliniques sont par ailleurs ouverts dans cette discipline.
L’Endoscopie
Toutes les techniques d’endoscopie diagnostiques sont présentes à l’Institut. De plus, les techniques interventionnelles comme l’échoendoscopie permettent le diagnostic des petites tumeurs du pancréas. Ainsi, la prise en charge des tumeurs du pancréas s’en trouve optimisée.
Oncogénétique
(Dr Longy, Pr Sévenet, Dr Barouk-Simonet)
Toute tumeur pour laquelle il existe la possibilité d’un lien avec un risque génétique identifié fait l’objet d’une étude biologique. Cette étude est suivie également d’une enquête familiale. Les sujets ainsi identifiés comme ayant un risque majoré peuvent se voir proposer une prise en charge préventive.
Dans un nombre limité de cas, la pathologie cancéreuse est favorisée par une situation de prédisposition héréditaire.
Les cancers colorectaux concernés, évalués à 2,7% de l’ensemble des cas, peuvent être diagnostiqués par un test simple appelé test RER. Les cas positifs font l’objet d’une prise en charge génétique avec identification de la mutation responsable puis d’une prise en charge adaptée associant suivi coloscopique répété et surveillance des organes présentant un risque associé (utérus).
L’organisation de l’établissement et de ses équipes
- Une offre humaine et technique de qualité qui permet une rapidité de la prise en charge, du diagnostic et du traitement.
- L’implication d’une équipe médicale pluridisciplinaire, sans aucun dépassement d’honoraires ni de reste à charge, sur un plateau technique performant.
- Une équipe paramédicale dévouée et entièrement spécialisée dans le nursing des patients souffrant de cancers.
Le traitement personnalisé :
- L’assurance d’un traitement cohérent et coordonné pour le patient avec ses médecins référents. Grâce à une meilleure coordination des traitements et du parcours du patient, l’Institut Bergonié fait en sorte que le patient bénéficie d’un traitement personnalisé.
- L’intégration à un essai clinique C’est, en effet, une véritable opportunité pour un patient dans la mesure où il peut ainsi accéder à des traitements nouveaux qui laissent présager de résultats possibles. Vous trouverez sur le site internet de l’Institut Bergonié la liste des différents essais ouverts et qui peuvent donc vous être éventuellement proposés.
- La prise en charge des situations complexes Les chirurgiens comme les médecins disposent d’un plateau technique de très haut niveau et donc de technologies de pointe, sont référents régionaux pour la prise en charge des situations complexes, des récidives.
Le Groupe Digestif est constitué d’une quinzaine de praticiens dont les différentes spécialités tant médicales que biologiques couvrent tout le spectre de la prise en charge de votre maladie. Tous les traitements du cancer sont disponibles à l’Institut ainsi que toutes les techniques les plus avancées en chirurgie, endoscopie, radiologie interventionnelle et radiothérapie. De plus les patients ont accès aux nouvelles molécules en phase de test ou de développement.
Des équipes médicales et paramédicales mais aussi une équipe de soins de support comprenant un service de diététique, de kinésithérapie, une unité de Traitement de la Douleur Chronique, une unité de Psychologie clinique, un service médico-social, de stomatologie, et de socio-esthétique ainsi qu’une équipe mobile d’accompagnement se tiennent à votre entière disposition.
– L’enseignement académique est assuré à la Faculté de Médecine. A l’Institut, des enseignements sont dispensés dans le cadre de diplômes d’université, d’Enseignements Post Universitaires, et pour la formation des étudiants hospitaliers, internes etc.. Tous nos praticiens ont une mission d’enseignement car l’Institut est conventionné avec l’Université de Bordeaux. Au cours de votre séjour, vous serez amenés à côtoyer des internes en médecine, des élèves des différentes disciplines paramédicales encadrés par des médecins seniors, des professeurs d’université et des assistants-chefs de clinique. - La recherche porte sur le développement de nouveaux modes de traitement (médicaments, radiothérapie, chirurgie) et de diagnostic. Notre implication dans la recherche clinique est une mission majeure d’où notre implication dans le réseau UNICANCER RD et dans une société de recherche internationale telle que l’EORTC.
Dans le cadre de la recherche translationnelle (recherche qui tente d’appliquer rapidement au patient une découverte faite au laboratoire), nous collaborons également avec le groupe du Dr Khatib de l’INSERM (U1029) pour l’étude du processus métastatique et la mise au point d’un nouveau concept thérapeutique. (Voir notre chapitre recherche)
Recrutement du Dr Simon Pernot
Le Groupe Digestif est heureux d’annoncer le recrutement au premier novembre 2019 d’un nouveau gastroentérologue spécialisé en oncologie digestive, le Docteur Simon Pernot. Actuellement praticien hospitalier universitaire dans l’équipe du Professeur Taieb à l’HEGP de Paris, Simon Pernot s’intéresse tout particulièrement à l’onco-immunologie. Il soutiendra prochainement une thèse de science dans l’équipe INSERM d’Eric Tartour consacrée à la compréhension des liens entre l’immunité antitumorale et l’angiogenèse. A Bergonié, outre son activité clinique et endoscopique, il participera au développement de nouveaux médicaments en collaboration avec le Professeur Italiano. Il sera en charge des essais cliniques du groupe et dynamisera le lien translationnel avec l’équipe INSERM de Majid Khatib sur le programme générique de la reprogrammation immunitaire du microenvironnement. Titulaire d’un DIU de pédagogie médicale, il contribuera également à l’encadrement des étudiants hospitaliers et des internes.
Gastro-entérologues
Chirurgiens
Radiothérapeute – CCA
Radiologue interventionnel
Médecine nucléaire
sec.mednuc@bordeaux.unicancer.fr
Imagerie
Radiopharmacie
Oncogénétique
Anatomo-cyto-pathologie
Stomathérapeute (sur rdv)
Recherche Clinique
- Caroline ANDRE
RECHERCHE CLINIQUE DIGESTIF
Assistant de recherche clinique :
Tél.05 56 33 04 00
Fax. 05 56 33 33 83